L’utilisation des médias sociaux à des fins de recrutement

Le capital humain est un élément clé de la compétitivité des entreprises. C’est un facteur essentiel dont elles ont besoin pour innover, se développer etc.

Alors pourquoi face à un taux de chômage élevé, les entreprises ont tant de mal à recruter ? C’est tout le paradoxe.

Cela est lié d’une part à des phénomènes de pénurie de main-d’œuvre dans des domaines où les compétences et les expertises sont rares et d’autre part au type de recherche effectuée par les entreprises. Celles-ci vont davantage privilégier des profils expérimentés dans le domaine ciblé, afin de s’assurer qu’ils soient immédiatement opérationnels.

Le truc c’est qu’ils sont généralement déjà en poste ailleurs. Ce sont des « candidats passifs ». Parmi les réseaux professionnels, LinkedIn avec plus de 500 millions d’inscrits comptabilisé en Avril 2017 est la principale base de données de candidats passifs du monde.

Pour les approcher, les stratégies de séduction sont multiples. L’entreprise va chercher à valoriser un maximum son image, essayer de se faire connaître pour attirer les candidats. Cela consiste à être présent sur internet, sur les salons, dans les revues spécialisées, auprès des écoles, afin de développer une image positive, susceptible de séduire des candidats potentiels.

La présence sur les réseaux professionnels, les réseaux sociaux et les sites de microblogage (comme Twitter), sont à la fois des vecteurs de valorisation de l’image de l’entreprise et des supports au recrutement à travers des techniques transactionnelles. Ils visent à la diffusion rapide et synthétique de l’information (message de 140 caractères maximum).

Les réseaux sociaux comme Facebook sont intéressants, car ils permettent aux entreprises d’avoir leur propre page sur laquelle elles peuvent directement présenter l’entreprise, leurs produits, les services et emplois qu’elles offrent. La démarche est différente de celle employée pour les réseaux professionnels, il s’agit pour l’entreprise de séduire, d’attiser, d’encourager la curiosité de l’internaute de façon à ce qu’il soit l’artisan de la propagation de l’information, en incitant les autres internautes à y aller, à travers les « like » et les partages.

Ces nouveaux outils sont des « facilitateurs » qui permettent de diffuser l’information auprès du plus grand nombre, de mieux atteindre la population des candidats passifs et facilite la prise de contact.

L’utilisation des médias sociaux ne se substitue pas aux moyens plus classiques que sont les actions auprès des écoles, dans les salons etc…, mais agissent bien en complémentarité, plus en adéquation avec la nouvelle génération et permettent de « capter » de façon plus large les candidats potentiels.

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